Linux pour les quiches


Archives du (défunt) "forum de la mort"


Quelques tutoriaux quasi-improvisés au clavier électronique moderne concernant Linux, quand on n'y connait rien... où ce que j'aurai aimé trouver plus facilement comme infos quand j'étais une quiche.
DEBUTER SOUS LINUX
Choix de la distribution
Ligne de commande
Le fichier fstab
Graver
Conclusion
AUTRES
Petit réseau local de base sous Linux avec Samba
Lilo et multiboot
La chasse aux virus: utilisez Linux!



DEBUTER SOUS LINUX


CHOIX DE LA DISTRIB


Petit préambule.

Je commencerai par dire que bien qu'ayant connu quelques victoires personnelles avec Linux, je ne suis pas un utilisateur confirmé. Je relate juste quelques trucs acquis par un peu de pratique. Comme tout le monde, j'ai un jour débuté avec Linux. A l'époque, j'ai tenté d'installer une RedHat5 et des bananes. Manque de bol, ma carte graphique n'était pas gérée "d'office" par cette distrib, tout comme ma saloperie de winmodem de l'époque. J'ai du bataillé ferme pendant des journées entières pour configurer tout ça. Je n'y suis d'ailleurs jamais arrivé. Mais je ne me suis pas découragé pour autant. Sur la même config, j'ai réussi à installer une Mandrake sans aucuns problèmes mais... toujours sans modem... Il existe des databases du matériel qui fonctionne sous linux. Toujours intéressant à parcourir avant de se lancer. Celle-là est relative à la Mandrake: http://www.linux-mandrake.com/en/hardware.php3

choix de la distribution

Je recommanderai d'office au novice la dernière version de Mandrake (http://www.mandrakesoft.com/). Parce qu'en général, elle reconnaît (à peu près) tous les matériels dès l'installation. C'est ce que j'utilise moi-même depuis ce jour là (lire au-dessus). Suse, Debian ou Slackware comptent pas mal d'adeptes mais à mon avis parmi les plus expérimentés. A priori on peut télécharger la dernière version sur le site de Mandrake, 3 images (http://www.mandrakelinux.com/fr/ftp.php3) mais l'acquisition de la distribution complète (7cd) payante me paraît relativement peu élevée en regard de ce que peut valoir Windows où n'importe quelle application Windows. Normalement, en suivant les instructions de l'interface durant l'installation vous vous retrouvez sous KDE, loggés sous le login que vous avez choisi (en plus de celui d'administrateur-root qui est obligatoire mais très dangereux à utiliser dans la pratique de tous les jours). KDE est l'interface graphique par défaut, plutôt conviviale d'ailleurs bien que gourmande en ressources. Tiens un truc génial sous kde (et autres bureaux je suppose): sélectionnez du texte et vous pouvez le coller dans un autre fichier par un simple clic sur la mollette de votre souris. Tellement cool qu'on aurait tendance à faire pareil sous windows après, sauf que ça marche pas!

P.S: Il existe maintenant des distrib Linux que l'on n'a pas nécessairement besoin d'installer. J'en ai testé une basée sur la Debian appellée Knoppix très interessante puisque "l'installation" se passe façon Windows sans que vous ne soyez harcelés à choisir des drivers ou autres. Son avantage est, justement, qu'on n'a rien besoin d'installer sur le disque, tout se passe sur le cd. Au niveau reconnaissance de matériel elle paraît au top. On peut aussi l'installer sur le disque mais "on" m'a dit que ça ne fonctionnait que moyennement (comme précisé sur le site officiel d'ailleurs, il s'agit pour l'instant d'une démo). Perso, je la garde de côté. En cas de panne, c'est un bon outil de réparation. Si vous souhaitez faire un essai avec linux pour voir c'est aussi l'idéal. Plus de renseignements? http://www.knoppix.org/

Les matériels qui sont sensés fonctionner le moins bien:

A priori évitez les matériels derniers cris pour lesquels aucun driver n'a encore eu le temps d'être mis au point. Evitez aussi les winmodems, modems internes PCI dédiés à Windows, bien que des progrès énormes aient pu être réalisés en ce sens. Certains périphériques usb ont un peu de mal mais là encore, des progrès sensationnels ont été réalisés. En général, moins vos composants sont exotiques plus ils ont de chance d'être reconnus tranquillement. Personnellement, j'ai investi dans un modem adsl rare pour lequel je n'ai jamais pu trouver de driver, aïe. J'ai pu contourner le problême en établissant un partage de connexion mais pour cela il faut avoir deux PC... Avant tout, consultez la base de donnée comme indiqué plus haut!
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LIGNE DE COMMANDE


Ce qui m'a le plus dérouté, au départ, c'est l'utilisation de la console, en gros, les lignes de commande. Moi qui n'avait jamais fait l'effort de pomper quoi que ce soit en MS Dos, j'étais bel et bien dans la merde! Il m'a fallu faire des efforts terribles pour apprivoiser les quelques commandes essentielles au shell unix, aidé en cela par quelques sites webs primordiaux... même si je n'ai pas réellement trouvé, de suite, le truc qui corresponde exactement à mon attente. C'est pourquoi je tente de pondre ce truc aujourd'hui! Il est bien clair, qu'à notre époque, on peut quasiment tout faire via l'interface graphique sous Linux. Néamoins, mon expérience me dit qu'il y a toujours plus ou moins un ou deux trucs qui merdent un peu. Alors, on est obligés de s'y mettre.

Les commandes de base

Bien sur la syntaxe est très importante et doit être scrupuleusement respectée pour que ça fonctionne. Attention certaines commandes peuvent être très dangereuses si on ne fait pas attention, spécialement dans une session root.

Quelques astuces bien utiles:

- l'auto complétion: lorsque vous tapez les instructions, n'oubliez jamais que la touche TAB vous aide à compléter le nom que vous tapez. Très cool pour les arborescences à rallonge par exemple.
- l'historique des commandes: lorsque vous tapez une commande, linux l'enregistre. Tapez sur la flèche vers le haut et il vous ressort la commande que vous aviez tapé en dernier.

Les commandes

P.S: Les guillemets sont là pour "encadrer" la commande à taper effectivement!
cd : changer de répertoire actif
ls : liste des fichiers d'un répertoire.
Exemple:" ls -l /monrepertoire/ "affiche toutes les permissions, la taille et la date de dernière modification des fichiers -a affiche les fichiers cachés -R inclut le contenu des sous répertoires
rm : supprimer Gros danger si vous l'utilisez loggé en root. "rm *"= effacer tout. Dans le répertoire racine a fortiori ça peut faire mal!
Exemple: rm -f -R /monrep/ l'option -R est nécessaire pour supprimer un répertoire, l'option -f signifie "forcer", pas de confirmation demandée. Ces options sont valides pour cp ou mv.
cp : copier
mv : déplacer ou renommer un fichier.
Exemples:" mv /monrepertoire/monfichier /rep2/" envoie monfichier dans le répertoire rep2. "mv fichier1 fichier2" renomme fichier1 en fichier2.
mkdir : créer un répertoire.
tar : outil de compression /décompression
Exemple: "tar xvf /monrep/monfich.tar /mon_archive_decomp_ressee/ "décompresse l'archive en .tar dans le dossier mon_archive_decomp_ressee
su : pour passer en mode "super utilisateur" c'est à dire root.
exit : pour revenir en utilisateur normal.
shutdown -h now : pour éteindre l'ordinateur et shutdown -r now pour le redémarrer.
startx : pour lancer l'interface graphique.
man : appelle les pages de manuel d'un programme, bien pratique pour connaître toutes les options d'une commande par exemple.
alias : permet d'enregistrer une commande compliquée sous un... "alias"! Non?
Exemple:" alias fuck='ls /mondossier/'" après ça il vous suffit de taper fuck...
chmod chown chgrp chroot : changent dans l'ordre: les permissions d'un fichier, son propriétaire, son groupe ou le répertoire d'accès par défaut d'un utilisateur.
vi : petit éditeur de texte un peu compliqué mais bien pratique: "esc i" insérer du texte " esc :wq! "quitter en enregistrant "esc :q! "quitter sans enregistrer.
ln : créer un lien vers un fichier
Exemple:" ln -s /dev/hdc /dev/dvd" crée un lien symbolique (-s) de votre lecteur dvd au lecteur connecté en maître sur la deuxieme nappe ide. Oups ça c'est un peu plus compliqué, il va falloir passer à la suite...

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FICHIER FSTAB


Le fichier très important qui est lu à chaque démarrage de votre pc et en fonction duquel votre système détecte vos périphériques et les "monte" automatiquement. Sous Linux il n'y a pas si longtemps il fallait "monter" un lecteur (cd, disquette...) pour pouvoir y accéder et le "démonter" (pas au sens propre bien sur!) après. Grâce à "supermount" cette époque est à peu près révolue mais on ne sait jamais. Il faut savoir que hd représente les éléments connectés en ide (sd en SCSI) sur votre PC. Le premier disque dur connecté en maître sur la première nappe ide donnera hda, hdb esclave même nappe etc...
A titre indicatif mon fichier /etc/fstab ressemble à ça (entre parenthèses mes commentaires):
/dev/hda7 / ext2 defaults 1 1
(ma partition de boot linux de mon premier disque dur [N°7 car j'ai un dual-boot avec windows sur ce pc], formatée au format ext2)
none /dev/pts devpts mode=0620 0 0
none /dev/shm tmpfs defaults 0 0
(partitions de mémoire secondaire...)
/dev/hda9 /home ext2 defaults 1 2
(ma partition home, un peu l'équivalent de mes documents sous Windows si on veut)
/mnt/cdrom /mnt/cdrom supermount dev=/dev/hdc,fs=iso9660,ro,--,iocharset=iso8859-15 0 0
(mon lecteur cd/dvd)
/mnt/cdrom2 /mnt/cdrom2 supermount dev=/dev/scd0,fs=iso9660,ro,--,iocharset=iso8859-15 0 0
(mon graveur oups pourquoi dev/scd0? voire section gravure...)
/mnt/floppy /mnt/floppy supermount dev=/dev/fd0,fs=vfat,--,iocharset=iso8859-15,umask=0,sync,codepage=850 0 0
(lecteur de disquette)
/dev/hda5 /mnt/win_c vfat iocharset=iso8859-15,umask=002,gid=501,uid=0,codepage=850 0 0
(une de mes partitions windows en fat pour que linux puisse y écrire des trucs. uid et gid représentent le propriétaire et le groupe du répertoire racine du système de fichiers à monter et umask les droits sur les fichiers 002 tout le monde peut lire le proprio peut écrire)
/dev/hda6 /mnt/win_d vfat iocharset=iso8859-15,umask=002,gid=501,uid=0,codepage=850 0 0
(une autre partition windows fat)
none /proc proc defaults 0 0
/dev/hdb1 /divers ext2 defaults 1 2
(mon deuxième disque dur où je stocke diverses choses!)
/dev/hda8 swap swap defaults 0 0
(une partition de swap)

Il faut savoir que tout ce qui est inscrit au fstab est monté automatiquement mais rien ne vous empêche de monter une partition ou autre chose une fois le système démarré. En ce cas il suffit d'utiliser la commande mount avec plein d'options possibles. (Voir le chapitre sur le réseau.)

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GRAVER



Il faut savoir que Linux ne peut graver qu'avec un graveur SCSI... en théorie. Le tout étant de lui faire gober que votre graveur ide est un SCSI, autrement dit de l'émuler. Le must c'est qu'une distribution comme Mandrake le fait très bien toute seule lorsqu'elle reconnaît votre graveur. Je ne m'apesantirai pas trop sur le sujet vu que tout est là: http://lea-linux.org/software/gravure.php3
Seulement je vous recommande de graver en ligne de commande. Par expérience, les bugs sont dus aux interfaces graphiques développées pour la gravure qui utilisent toutes les programmes de base que sont cdrecord, mkisofs ou cdrdao.
Petit résumé quand même pour créer un cd de données:
Savoir quelle est l'adresse de bus SCSI de votre graveur: cdrecord -scanbus
On obtient une réponse du type:"0,0,0 0) 'Nom du graveur' Removable Cd-Rom" où les deux premiers chiffres sont à utiliser avec cd record par exemple: "cdrecord -v -dao speed=8 dev=0,0 monimage.iso"
Créer une image (l'option -J pour Joliet, format Windows): "mkisofs -R -J -o image.iso /home/mon_rep_a_graver/"
Graver cette image(speed adaptable à la vitesse de son graveur): "cdrecord -v -dao speed=8 dev=y,z image.iso "

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CONCLUSIONS



Il est vrai que lorsque j'ai débuté, Windows n'en était qu'à la version 98, une vraie machine à planter son PC Linux paraîssait alors une sérieuse alternative au niveau de la gestion des processus notament. Je m'en servais alors systématiquement pour graver, pour la gestion du réseau etc... Aujourd'hui force m'est d'avouer que XP a changé la donne du tout au tout, l'intérêt majeur de Linux se situant plus désormais dans la relative gratuité de la chose. En vérité, je m'en sers maintenant principalement pour rapatrier mes mails sur mon disque dur (en général, les vilains virus worms sont inopérants sous linux) et surtout pour la gestion de mon site, les tests en local avec Apache/Php/Mysql. Il n'en demeure pas moins que Linux possède d'autres cordes à son arc comme le traitement de la vidéo par exemple... a priori compliqué mais très efficace.
Bilan: on peut tout faire sous Linux, mais rien n'ai jamais gagné d'avance ni prémâché comme sous Windows. Il faut s'investir au maximum. A mon avis, c'est un des réels plaisirs de l'informatique! N'oubliez pas qu'un autre atout majeur de Linux c'est que le web est plein de ressources le concernant et qu'une multitude de développeurs travaille à l'enrichir.. Si vous avez un problème, vous devriez le résoudre (à condition qu'il ait déjà été résolu par quelqu'un d'autre) en faisant des recherches dans google.
Des sites magiques (qui m'ont tout appris):
http://www.lea-linux.org/ Un souci? La solution est certainement sur LEA!
http://www.medsyn.fr/perso/g.delafond/ Le guide de survie, à imprimer -

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Petit réseau local de base sous Linux avec Samba




Comment communiquer avec Windows via le réseau avec Samba

Tristement enfantin sous KDE avec une Mandrake. Astuce : je garde toujours sous la main un fichier smb.conf valide pour ma config. C'est à dire que je le sauvegarde à chaque mise à jour etc... Son chemin d'accès avec une Mandrake est /etc/samba/ Première chose: je suppose que vous avez installé au préalable vos connexions réseau (cartes et câbles) ainsi que le package samba (très facile dans le Mandrake control center->installer samba).

Voici un aperçu de mon smb.conf (avec mes commentaires précédés de #):

[global]
#Ici les paramètres globaux. Non? Si.
netbios name = PC2
#nom du netbios... pas très grave... je met le nom de mon PC
workgroup = WORKGROUP
#nom du groupe de travail, mettre le même que sous windows c'est mieux mais pas indispensable!
server string = samba sur PC2
security = share
#très important. Si l'on veut s'embêter, on peut mettre "user" à la place de "share" et il faudra alors configurer des utilisateurs avec mot de passe. Avec l'option "share", tout le monde va partout, ce n'est pas une solution d'entreprise, mais bien votre petit réseau familial chez vous
encrypt passwords = Yes
guest account= monpseudo
# Je n'ai jamais testé l'utilité réelle de ces deux lignes avec l'option share!

[ziques]
#Deuxième paragraphe, il faut bien partager des répertoires sinon quel intérêt?
comment = PC2
#un petit commentaire... on est toujours sur PC2...
path = /mnt/win_d/zique
# le chemin d'accès au répertoire. Par exemple ici une partition windows montée directement à chaque démarrage...
guest ok = Yes
read only = No
browsable = Yes
available = Yes
# un tas d'options que j'imagine indispensables. Lecture seule: non. On peut parcourir le répertoire: oui. Available: oui aussi.
# Note: on peut partager plein de répertoires en ajoutant autant de paragraphes.

[canon]
#On peut aussi mettre son imprimante. Si elle fonctionne déjà sous Linux, c'est gagné.
comment = lpr
path = /var/spool/samba
create mask = 0700
guest ok = Yes
printable = Yes
print command = lpr-cups -P %p -o raw %s -r
lpq command = lpstat -o %p
lprm command = cancel %p-%j
# Bien incapable de décrire avec précision ces quelques lignes mais si votre imprimante fonctionne avec cups comme pilote, ça devrait le faire...
Rien de plus simple non?

Il existe plusieurs logiciels susceptibles d'aider à la configuration de Samba. J'en ai testé quelques uns qui risquent plus d'embrouiller un novice comme moi qu'autre chose. Cependant, on peut installer un utilitaire baptisé Ksambaplugin si l'on utilise KDE trouvable là:
http://ksambakdeplugin.sourceforge.net/
Ce module vient en fait se nicher dans le centre de contrôle de KDE et offre une alternative graphique intéressante pour modifier smb.conf. Il faut néamoins avoir ingurgité la structure de base de ce fichier pour s'en servir à mon avis.
Astuce: on peut vérifier la syntaxe de son fichier smb.conf à l'aide de l'utilitaire testparm installé d'office avec samba car celle-ci est primordiale.
Dans une console: testparm /etc/samba/smb.conf

Conclusion
Vous avez un réseau local qui fonctionne. Ce n'est pas du grand art et des spécialistes de Samba vous dirait probablement qu'ils manquent des options très importantes. Je n'ai jamais creusé plus loin en ce qui me concerne, ça fonctionne et ça me suffit

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Lilo et Multiboot




Je viens d'installer deux versions de linux sur mon PC. Et il n'est pas évident de trouver les infos requises du premier coup sur internet. D'où l'idée de ce tuto clair et concis.

1) LILO

Lilo, c'est le bidule qui s'installe dans votre MBR (master boot record) pour que lorsque votre PC démarre vous ayez le choix entre les différents systèmes installés. Il en existe d'autres (grub, loadlin, ou celui de Windows XP) mais je préfère Lilo car je le maîtrise bien et c'est celui installé par défaut avec une Mandrake. En fait, toutes les informations sont contenues dans le fichier /etc/lilo.conf.
Pas de blabla, un exemple simple de lilo.conf (avec des explications!):

#################/etc/lilo.conf###################################
boot=/dev/hda
//le secteur de boot est sur le disque dur maître sur la première nappe ide->hda
map=/boot/map
default="lmandrake"
//par défaut le pc démarrera Mandrake
keytable=/boot/fr-latin1.klt
prompt
nowarn
timeout=100
// vous avez dix secondes pour choisir sinon mandrake démarre
message=/boot/message
menu-scheme=wb:bw:wb:bw
//il y a aussi des choses incompréhensibles dont on n'a pas à se soucier normalement...
##########################################
image=/boot/vmlinuz
// le chemin vers l'image du noyau linux
label="mandrake"
//le nom, vous pouvez mettre ce que vous voulez!
root=/dev/hda5
// la partition root de votre distrib se trouve sur la partition N°5 du premier disque dans ce cas initrd=/boot/initrd.img
append="devfs=mount hdd=ide-scsi acpi=off quiet"
//trop magique "append" sert à passer des paramètres au noyau! Ici devfs pour monter d'office les cdroms lorsqu'on les introduit dans le lecteur, hdd=ide-scsi pour faire gober à linux que votre graveur ide est un scsi (pour cela il faut avoir compilé le module ide-scsi ce que la mandrake fait automatiquement il me semble...
vga=788
read-only
######################WINDOWS########################
other=/dev/hda1
// si Windows se trouve sur la première partition du premier disque dur évidement
label="windaube"
table=/dev/hda
#############################################
other=/dev/fd0
label="floppy"
unsafe
//pourquoi pas démarrer sur une disquette? Bof...
#################################################

Voilà un fichier lilo.conf épuré mais valide. En réalité une distribution Linux propose plusieurs types de démarrage (linux-nonfb, failsafe...). Il y a plein d'options disponibles avec lilo. Avant que le système ne démarre tapez sur une touche de votre clavier et vous verrez une invite du style "boot:" apparaître sur votre écran. Imaginons que vous voulez démarrer mandrake, il vous suffit de taper le label indiqué dans lilo.conf. "mandrake" dans l'exemple ci-dessus. Vous pouvez même choisir le niveau (level) de démarrage. Tapez "mandrake 2" pour démarrer en level 2. Si vous n'avez rien compris, continuez c'est pas grave. Pour plus de documentation sur lilo et ses options: man lilo. Vous pouvez éditer ce fichier comme bon vous semble en tant que root. Pour prendre en compte les modifications vous devrez lancer la commande/sbin/lilo dans un terminal ou en mode console. Si la syntaxe ou quoi que ce soit merde, vous le saurez de suite. Sinon au prochain redémarrage les modifs seront prises en compte.

2) SAUVETAGE
Imaginons que vous ayez réinstallé Windows. Arf quelle idée. Ce salopard va directement anéantir votre secteur de boot et comment redémarrer sous linux après? Trop facile. Démarrer sur le cd de votre distribution en mode rescue (il faut taper F2 ou quelque chose de ce goût à l'invite) et indiquer rescue et en général le chemin vers la partition de boot de votre linux égaré. Là vous retapez simplement /sbin/lilo ou vous affinez la config si nécessaire. Hop Lilo est réinstallé. Vous pouvez utiliser knoppix ou n'importe quel stratagème qui vous permet d'avoir accès à votre partition linux et de relancer lilo.

3) MULTIBOOT
Imaginons maintenant que vous vouliez installer une autre distribution linux (ou tout autre OS ou plein d'autres, je suppose que le truc est déclinable "à l'infini").
Bref, dans mon cas, j'ai déjà Mandrake mais j'en veux toujours plus et je décide d'installer Debian sur mon deuxième disque dur qui est tout vide, le pauvre!
Bon d'abord je sauvegarde mes données, on sait jamais!
Ensuite, j'installe donc Debian sur mon deuxième disque et je lui dit d'installer lilo, c'est indispensable d'avoir deux lilo. Résultat: au redémarrage j'ai un lilo qui ne connaît que la debian et qui boote direct sur elle (à moins d'avoir tout configuré lors de l'install, mais ça me paraît limite plus compliqué).
Une fois l'install terminée dans un terminal loggé en root:
mkdir /mnt/mandrake
//je crée un répertoire pour monter la mandrake
mount /dev/hda5 /mnt/mandrake
//je monte la partition de boot de la mandrake
mkdir /mnt/mandrake/mnt/debian
//je crée un répertoire pour monter la debian sous mandrake
Et maintenant il faut harmoniser les deux lilo.
J'édite d'abord /mnt/mandrake/etc/lilo.conf dans lequel je rajoute une section:
image=/mnt/debian/vmlinuz
label="debian"
root=/dev/hdb1
read-only
//dans mon cas où Debian est sur la première partition du deuxième disque de la première nappe ide
On quitte le lilo de mandrake en enregistrant les nouveautés c'est sur!
Ensuite on édite le lilo de la debian, pareil, on ajoute une section:
image=/mnt/mandrake/boot/vmlinuz
label="mandrake"
root=/dev/hda5
initrd=/mnt/mandrake/boot/initrd.img
//c'est le minimum vital, on peut récupérer toutes les options de la mandrake si on veut je suppose.

On quitte après avoir sauvegardé et on relance /sbin/lilo.
Si tout va bien c'est cool.

4) CONCLUSION
Une fois qu'on a compris le truc c'est vraiment du gâteau. Il peut y avoir quelques petits disfonctionnements si l'on ne met pas les bons chemins d'accès (par exemple il peut y avoir des différences selon les distribs) ou autres détails vite réglés. Mais dans l'absolu (je peux vous le certifier) ça marche.
Après on peut même faire joujou à jongler entre les disribs avec la commande chroot mais c'est une autre histoire.
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VIRUS


En ce moment vous aurez certainement remarquer un sacré "ramage" de votre connexion, spécialement lorsque vous voulez rapatrier vos emails sur votre disque dur. C'est la faute au méchant virus Mydoom qui fait suffisament parler de lui sans que je n'en rajoute une couche.

Tout d'abord je précise que je n'ai pas de recette miracle contre les virus. Comment éviter les virus? En ne se connectant pas à internet... peut-être. Mais en toute bonne foi, depuis des années que je parcours internet je n'ai jamais eu de virus sur mon PC. Je veux dire jamais de processus néfaste qui ne s'enclenche pour me griller mes données, mon disque dur etc... Par contre, il m'est arrivé de pratiquer des décontaminations dans mon entourage, donc je sais un peu de quoi je cause.
Voici donc ma recette pas miracle:

Règle de base
Ne jamais ouvrir un fichier joint dont on ignore la provenance exacte, surtout si son extension est .zip, .doc, .pif, .exe, .bat etc...

Le truc
Le vrai truc c'est que je n'utilise jamais Outlook Express. Je rapatrie mes mails sous Linux ou je les consulte par webmail sous Windows. Je sais c'est moyennement pratique mais c'est efficace. En tous cas, les utilisateurs d'Outlook express devraient le mettre à jour hyper-régulièrement (à mon avis ils devraient le jeter direct et utiliser Mozilla ou Opéra ou Netscape ou autre chose... mais bon!).

Les antivirus
La plus grosse arnaque du rock'nroll. J'ai moi-même payé pour posséder un antivirus très connu, Norton. Au bout d'un an, il fallait que je paye encore pour pouvoir le mettre à jour. Confronté à un virus, au mieux il le détecte et vous dit "Vous avez un virus". Après c'est à vous de vous démerder à télécharger un patch sur le site de symantec! Or le téléchargement du patch est gratuit comme tout et tout le monde peut y accéder. Sans parler des lenteurs provoquées au démarrage du système (à l'époque).
J'ai vite flairer le produit pas très cool. Maintenant j'utilise Antivir un antivirus gratuit, que j'update de temps en temps. Tout ça pour dire que je ne conseillerai à personne d'investir dans un logiciel antivirus. Il existe aussi un très bon site où l'on peut scanner son disque à la recherche de virus en ligne: http://www.secuser.com/antivirus/
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